Les larves, créatures dévoreuses de cadavres, ne préparent-elles pas les plus radieuses métamorphoses ? Marion Zilio se livre à un plaidoyer en faveur des larves, renouvellement constant de la vie.
Marion Zilio, docteure en esthétique, enseignante à l'Université de Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, critique d’art et commissaire d’exposition indépendante.
A notamment publié : Faceworld. Le visage au XXIe siècle (Puf, 2018)
Présentation : Thibaud Ottevaere, professeur de philosophie au lycée de l’Europe de Dunkerque.
Les larves nous répugnent. Et pourtant, ces créatures dévoreuses de cadavres ne préparent-elles pas secrètement les plus radieuses métamorphoses ? Cet essai à la forme singulière, mêlant l'esthétique, l’entomologie et la politique, se livre à un étonnant plaidoyer en faveur des larves, qui ramènent l'humain à l'humus de son étymologie. Car la larve exprime aussi la circulation et la puissance de renouvellement constantes de la vie. Asticots et chenilles sont-ils si différents de nous ? Que nous apprennent les larves sur notre condition et le monde que nous partageons ?