Du 15 décembre 2020 au 28 mars 2021, La Piscine présente sa saison d'automne
© Roger Catherineau
Pour renouer avec son public après le confinement, La Piscine fait le choix symbolique fort de présenter un grand sculpteur lié à la région. Figure essentielle de la sculpture française contemporaine, à laquelle il a apporté une contribution très singulière reconnue dans le monde entier, Eugène Dodeigne est aussi l’une des figures de proue du Groupe de Roubaix.
Cette rétrospective dresse un portrait renouvelé de l’artiste, beaucoup moins « monolithique » qu’on ne le pensait jusqu’ici, en reconsidérant son oeuvre dans toute sa richesse. Aux côtés des pierres de Soignies – sa signature évidente –, seront présentés des plâtres, bois, bronzes, terres cuites, dessins, peintures et éléments de mobilier, embrassant en quelques 200 oeuvres – l’ensemble le plus important jamais rassemblé – près de soixante ans de création.
Parallèlement à son activité de médecin, embrassée par obligation familiale mais qu’il n’appréciait guère, Léopold Chauveau s’est réfugié en autodidacte dans un univers artistique étrange et singulier. À la fois sculpteur, illustrateur et auteur de livres pour adultes et enfants, il est longtemps resté oublié de l’histoire de l’art.
D’abord présentée au musée d’Orsay, l’exposition permet une complète redécouverte d’un oeuvre. À La Piscine, elle s’articule autour de trois espaces consacrés aux inventions de Chauveau dans le domaine du récit et de l’image, aux monstres issus de son imagination, enfin aux résonnances personnelles et historiques de son oeuvre.
Artiste suisse formé auprès de l’expressionniste Ernst Ludwig Kirchner, Robert Wehrlin est très présent dans les collections de La Piscine qui lui a consacré une exposition rétrospective en 2012-2013. Ce nouvel hommage s’appuie sur une troisième donation concédée par le fils de l’artiste en 2014 et qui est cette fois constituée d’un important ensemble de gravures et lithographies de Wehrlin.
La Braderie de l’Art est née en 1991 d’une idée originale de Fanny Bouyagui, artiste plasticienne et fondatrice d’Art Point M. Les deux premières éditions se sont installées dans les anciens bains municipaux de Roubaix, devenus un peu plus tard le musée La Piscine.
En 2020, la Braderie de l’Art fêtera sa trentième édition. Quel plus beau symbole que de revenir dans le bassin du musée pour une exposition rétrospective à l’automne 2020.
Depuis 2011, La plus petite galerie du monde [OU PRESQUE], 69 rues des arts à Roubaix, propose chaque année à un.e artiste/photographe de faire le portrait de ses voisin.es et ami.es. Quelque 200 visages sont ensuite exposés pendant 12 mois aux fenêtres des maisons du quartier. L’habitant devient modèle et galeriste, le quartier s’adoucit.
Pour les 25 ans de la ppgm[OP], retrouvons une sélection des portraits d’habitants vus par dix regards différents. Hommage à la diversité.
50 expositions, 60 artistes français ou belges, jeunes ou confirmés, tel est le bilan des dix premières années du Fil Rouge, galerie associative roubaisienne exclusivement consacrée à la céramique contemporaine. Animée par une poignée d’amateurs motivés et actifs, elle est installée 112 avenue Jean Lebas où le Fil Rouge partage son espace avec le Bureau d’Art et de Recherche, B.A.R., galerie complice.
Sous le nom générique de Q.S.P., comme “Quantité Suffisante Pour…”, le 112 av. Lebas est devenu au fil des ans un lieu repéré dans le monde de l’art contemporain.